1 – L’endettement net
L’endettement net se calcule en déduisant de la somme des valeurs mobilières de placement et des disponibilités l’ensemble des dettes financières (emprunts, découverts, obligations, comptes courants d’associés).
Par exemple, le besoin en fonds de roulement (BFR) doit être ajusté pour vérifier s’il est conforme à la norme sectorielle. Un BFR excessif peut être considéré comme une charge supplémentaire et doit donc être intégré dans le calcul de la dette nette.
2 – Le factoring
Cette technique de financement consiste à céder ses créances clients à un tiers (factor), en échange d’un financement immédiat. Cette opération permet d’améliorer la trésorerie de l’entreprise.
Un contrat de factoring sans recours décharge l’entreprise du risque lié aux créances cédées, ce qui a pour effet d’exclure ces dernières du calcul de l’endettement net. En revanche, en cas de factoring avec recours, le risque de non-paiement pèse sur l’entreprise, et les créances cédées sont donc maintenues dans le périmètre de sa dette.
3 – Les retards de paiement des fournisseurs
Les créances fournisseurs impayées au-delà d’un certain délai (généralement fixé à 60 ou 90 jours) sont intégrées dans le solde de la dette financière.
4 – Les litiges en cours, la rémunération du personnel non versée
5 – Les indemnités de fin de carrière (IFC)
Les IFC à payer dans les cinq à sept ans suivant une cession, et qui n’ont pas fait l’objet d’une provision ou d’une externalisation, peuvent être réintégrées aux dettes.
6 – IFRS 16
Cette norme impose de comptabiliser les contrats de location de longue durée comme des actifs et des passifs au bilan. Elle permet de comparer deux sociétés, même si elles financent leurs actifs différemment. L’IFRS 16 a pour effet d’augmenter l’actif immobilisé de l’entreprise et sa dette financière, ce qui modifie sa structure financière et impacte les ratios clés.
7 – Le Besoin en fonds de roulement (BFR)
Cet indicateur mesure le décalage entre les créances de l’entreprise (clients) et ses dettes (fournisseurs). Un BFR positif indique que la société a besoin de financer son cycle d’exploitation, ce qui peut avoir un impact sur sa trésorerie et, par conséquent, sur sa valorisation.