La notion de valorisation est indissociable d’un projet de cession. Pour rappel, le montant obtenu après la valorisation ne sera pas forcément celui que touchera le dirigeant vendeur si la transaction est finalisée. Cette opération reste toutefois essentielle pour avoir un élément de négociation, et la valorisation fait partie intégrante de l’offre. Le prix pour sa part, va dépendre de divers facteurs.
Les éléments qui influent réellement sur le prix de l’entreprise
Les critères qui vont entrer en ligne de compte pour la détermination du prix de la structure à céder sont principalement :
- La valorisation de la société et les méthodes utilisées pour sa valorisation. De quelle manière et à combien les candidats à l’acquisition la valorisent-ils en mode « stand alone » ?
- Le contexte du marché : les taux d’intérêt appliqués (pour les opérations de LBO/OBO) ; la conjoncture économique, fiscale et politique ; les dispositions des fonds et des industriels à acheter une société.
- Le niveau de concurrence entre les repreneurs potentiels et, par voie de conséquence, la qualité des négociations, l’accompagnement d’experts (en M&A par exemple) choisi par le cédant pour la conduite des négociations.
- Les spécificités de l’entreprise à céder : ses atouts et ses faiblesses, ses possibilités de développement, son business model, sa situation générale (présence de risques particulier, son autonomie ou sa structuration, l’état des audits, la Due Diligence, etc.), sa cote de rareté, l’intérêt porté à l’organisation sur le marché.
- La fiabilité des acquéreurs et leur qualité, leur aptitude à négocier.
- La capacité de la structure à céder à autofinancer son rachat est également pertinente dans le cas où l’acquisition est effectuée par une personne physique.
Quoi qu’il en soit, tous ces éléments devraient encourager la préparation minutieuse d’une cession d’entreprise. La valorisation est certes très utile, d’ailleurs, elle fera partie des critères qui pèseront sur la décision des candidats à l’achat. Mais il faut garder en tête qu’elle n’est pas représentative du prix qui sera proposé aux repreneurs ou à celui que ces derniers vont soumettre lors des négociations.
Une société valorisée à plusieurs dizaines de milliers d’euros peut ne pas trouver d’acheteur si le coût ne convient pas aux candidats à la reprise. En effet, l’offre n’est pas uniquement financière parce qu’elle va considérer l’ensemble, le prix et la valorisation.
Afin d’assurer le succès du projet, toute personne physique/morale qui souhaite céder une entreprise a tout à gagner à se faire accompagner par un expert dans ce domaine.