Les emprunts à envisager
Une évaluation précise du montant requis pour le rachat ne peut être établie qu’après la valorisation de l’entreprise et de l’EBE.
Les établissements bancaires ont mis en place des solutions de financement adaptées aux reprises de structures, dont le chiffre d’affaires se situe entre 5 et 200 millions d’euros, et dont l’EBE est compris entre 1 et 20 millions d’euros.
Les types d’emprunts les plus courants pour ce type d’opération sont :
- Le crédit syndiqué : il s’agit d’un crédit conjoint proposé par un rassemblement de différentes banques qui s’accordent pour financer un projet ou une entreprise.
- Le prêt amortissable : il repose sur le même principe que le crédit à la consommation, avec des mensualités à honorer sur une durée donnée.
- Le prêt in fine : l’emprunteur payera les intérêts chaque mois, mais remboursera le capital en totalité à la date prévue pour l’échéance.
Les créances non bancaires envisageables incluent la dette unitranche et les obligations convertibles. Elles peuvent être contractées auprès d’investisseurs tiers. Les modalités de souscription et de remboursement diffèrent généralement en fonction des institutions de crédit.
Comment bien choisir les prêts pour le LBO ?
Le choix du type d’emprunt à contracter dépendra des besoins et des objectifs du repreneur, de la stabilité, de la résilience financière de la cible et des modalités du marché.
Parmi les autres éléments à prendre en compte figurent :
- Le montant du prêt : il sera calculé en fonction de la capacité de la holding à rembourser, des risques liés au LBO et à la transaction, à la régularité des flux de trésorerie et aux spécificités de la cible.
- Les taux d’intérêt : qu’ils soient fixes ou variables et suivant les réalités du marché, ils vont influer sur le coût total de la dette.
- La durée : le délai de remboursement doit être adapté aux cash-flows prévisionnels de la société visée.
- Les garanties : par principe et pour se prémunir d’une éventuelle défaillance ou insolvabilité de la cible ou de la holding, les banques vont s’assurer d’être remboursées.
- Les frais divers associés à la souscription et à la gestion de la dette contractée.
L’expertise d’un cabinet spécialisé en conseil LBO constitue une aide précieuse pour optimiser le bon déroulement de l’opération.