La concrétisation d’une stratégie de croissance d’une entreprise, qu’elle soit interne ou externe, implique inévitablement des besoins en financement. Dans ce contexte, un large éventail de solutions est à la disposition des dirigeants d’entreprise, leur permettant de sélectionner l’option la plus adaptée à leurs besoins spécifiques et à leur profil financier.
Les options de financement d’une opération de croissance interne
Pour faire face aux besoins de financement à court terme, y compris le Besoin en Fonds de Roulement (BFR), plusieurs solutions existent :
- Le prêt d’honneur de croissance : un prêt sans intérêt pour lequel une organisation ou un organisme public fournit sa garantie ou sa caution. Il est idéal pour concrétiser des projets de développement spécifiques.
- Le crédit bancaire : un prêt classique qui accompagne quasi systématiquement un prêt d’honneur pour un montant égal ou supérieur à celui-ci, afin de répondre aux besoins de trésorerie ponctuels.
- L’escompte de traite : un moyen de disposer d’argent comptant pour les opérations quotidiennes grâce à la conversion des créances à terme.
- L’affacturage loi Dailly : permet l’obtention immédiate de l’équivalent de 70 % à 90 % du montant des créances commerciales impayées cédées au « factor ».
- Le crédit de campagne: ce découvert autorisé par la banque est recommandé pour les entreprises devant faire face à des pics d’activité saisonniers. Cette solution flexible est mobilisable pour couvrir des besoins de liquidités fluctuants sur une période étendue, généralement la haute saison. Les sommes mobilisées sont remboursées au fur et à mesure des ventes réalisées.
- Le crédit spot pour régler des problèmes de trésorerie ponctuels et maintenir le BFR à un niveau sain.
- Les prêts participatifs Bpifrance pour financer les dépenses immatérielles et le BFR, souvent assortis d’un apport en capital ou d’un crédit bancaire pour consolider la structure financière de l’entreprise.
Les solutions pour financer la croissance externe
Ces options donnent accès à des fonds, mais sans contribuer directement à la création de valeur.
- Une dette bancaire senior, utilisée pour les acquisitions et les investissements en capital fixe, généralement amortie sur une période de 7 ans.
- Dette mezzanine : des quasi-fonds propres avec des taux d’intérêt plus élevés (12-15 %) et des options de paiement flexibles (cash et/ou PIK) à rembourser sur 7 à 8 ans.
- En alternative à la dette senior et la dette mezzanine, la dette unitranche combine les caractéristiques senior et mezzanine, offrant des taux d’intérêt (5-8 %) payés en cash et/ou PIK.
- Obligations convertibles : une dette assortie d’intérêts (cash et/ou PIK) avec la caractéristique distinctive de pouvoir se convertir en actions à l’échéance.
Un accompagnement en fusion acquisition par un expert est indispensable pour choisir les solutions de financement les mieux adaptées. Ce spécialiste peut intervenir sur d’autres questions essentielles de ce type d’opération.