Les différents types de LBO
L’endettement : un élément-clé du LBO
De manière générale, le financement de l’opération sera pris en charge par le management, par un ou plusieurs bailleurs et par un emprunt bancaire. Par ailleurs, le fort endettement a pour but d’optimiser le rendement financier de l’investissement. Autrement dit, revendre l’entreprise acquise en dégageant la plus-value la plus élevée avec la maximalisation de la valorisation de ses actions. Pour y parvenir, il est nécessaire d’améliorer l’efficacité opérationnelle de la cible et mettre en place un plan de développement ambitieux.
L’autre objectif de cet endettement est de permettre de minimiser les apports en fonds propres des investisseurs. En amont, il faudra toutefois procéder à la valorisation d’entreprise, celle de la cible notamment, pour avoir une idée du montant requis.
Prenons un exemple : le prix proposé pour la société que vous convoitez est de 10 millions d’euros. Vous souscrivez un prêt de 4 millions d’euros et il reste 6 millions d’euros à financer en capital. Cette somme est fournie par un investisseur à hauteur de 30 % soit, 1,8 million d’euros et par le management qui prend en charge 70 % du capital soit 4,2 millions d’euros.
Qui rembourse la dette ? En principe, l’entreprise qui fait l’objet d’une LBO est choisie pour sa rentabilité. Elle sera donc en mesure de réaliser des bénéfices. Une portion de ses profits sera redirigée vers la holding pour amortir le prêt par cette dernière, frais financiers en plus du capital emprunté.
Une opération à effet de levier
Le Leverage Buy Out se caractérise par les effets de levier qu’il permet. En fait, l’endettement important va offrir aux investisseurs la possibilité de profiter d’un retour conséquent et l’opportunité de faire des placements dans d’autres cibles.
4 leviers sont généralement mis à profit :
- Financier : le rendement économique de la société acquise est supérieur au coût total de la dette.
- Juridique : la holding permet de garder le contrôle de l’entreprise achetée, même avec un capital réduit.
- Fiscal : avec la possibilité de bénéficier de l’intégration fiscale et d’une exonération des dividendes via la réintégration QPFC de 1 %.
- Social/management : montée en capital de cadres sélectionnés, système actionnariat-salarié, etc.
Quelle sortie envisager ?
Plusieurs alternatives peuvent être considérées. Le choix dépendra de vos objectifs. Vous pouvez faire appel à un cabinet conseil expert du LBO pour vous aider à prendre la bonne décision.